Sortir du cadre pour mieux créer
J’ai été invitée comme exposante à l’édition “Jeunesse” du FIBDA 2025.
C’était une première pour moi, un pas de côté, hors de mon milieu, mais pile dans ce qui m’inspire : la création, la transmission et les rencontres vraies.

Le FIBDA, une bulle d’imaginaire
Le FIBDA, une bulle d’imaginaire
Le FIBDA, c’est un monde à part.
Un mélange improbable entre festival, cour de récré géante et atelier d’artistes en plein air.
Il y avait des enfants plongés dans des ateliers, des ados déguisés en personnages de mangas, des concours où s’affrontaient bédéistes amateurs et confirmés, des conférences qui passaient sans transition du dessin à la philosophie.

Trouver sa place au milieu de l’effervescence
Un joyeux chaos, organisé à la façon d’un rêve collectif : chacun créait, partageait, riait, expérimentait.
J’avançais là-dedans avec mes livres jeunesse, un peu à contre-courant, un peu curieuse… et étrangement à ma place.
l y a une liberté dans ce festival qui m’a frappée. Une sorte de “viens comme tu es”, mais version créateur.
Les jeunes auteurs parlaient avec passion, les illustrateurs improvisaient des dédicaces à la volée, et les enfants regardaient tout ça avec des yeux brillants.
Je me suis surprise à sourire souvent, à écouter, à observer.
J’avais l’impression d’assister à un moment brut de création, sans filtre, sans calcul.

La beauté des échanges simples
Ce qui m’a le plus marquée, c’est la manière dont les gens se parlaient.
Pas de grands discours, pas de posture. Juste des échanges vrais, entre passionnés, curieux, rêveurs.
Des illustrateurs qui partageaient leurs débuts, des parents fascinés, des visiteurs qui s’arrêtaient “juste pour jeter un œil” et restaient longtemps à discuter.
Il y avait cette énergie particulière des lieux où tout le monde a quelque chose à transmettre.
Et au milieu de ce bruit joyeux, j’ai trouvé une forme de calme : celui qu’on ressent quand on est exactement là où on doit être.

Et si c’était le début d’autre chose ?
En repartant, j’avais la tête pleine d’images et le cœur gonflé d’idées.
Et, contre toute attente, une envie nouvelle s’est glissée dans le lot : celle d’imaginer des collections de BD.
Pas pour “faire comme les autres”, mais parce que j’ai senti la force de ce médium, ce langage universel où texte et image se tiennent la main.
Le FIBDA m’a rappelé qu’on n’a pas besoin d’être “du milieu” pour en faire partie.
Il suffit d’avoir quelque chose à raconter… et de trouver la bonne façon de le faire vibrer.






